En général, il est commun pour l’être humain de croire en quelque chose de supérieur. Une philosophie sur laquelle il peut fonder la raison de son existence et sa raison d’être. Mais aussi la raison de toute vie dans le monde. Cependant, il reste à savoir si cette personne s’appuie plutôt sur la religion ou la spiritualité. Car malgré ce que pensent la plupart des gens, la perception religieuse et les spiritualités sont tout à fait différentes. Un débat qui a soulevé tant de questions partout dans le monde, en Europe, en France à Paris, au Cameroun… Et qui a sollicité des points de vue experts. À l’exemple de Spinoza, Vincent de Paul, Marcel gauchet, Alain houziaux, ou Andre comte-sponville. Voici donc quelques points essentiels à savoir à ce sujet.
Quelle est la différence entre la religion et la spiritualité ?
La spiritualité et religion visent toutes deux à conduire un individu vers le but de la vie. Une religion le fait à travers l’église en donnant à l’homme religieux des directives et lui demande de les suivre. Les croyances religieuses inculquent souvent une peur de dieu, d’un saint, et font faire des choses sans poser de questions. Les religions constituent un cadre pour l’esprit et le mode de vie.
Une philosophie religieuse qui guide son adepte afin qu’il s’engage dans certaines pratiques d'adoration. Le christianisme, l'hindouisme, l'islam, le judaïsme, et le bouddhisme comptent parmi les religions plus connues dans le monde. De son côté, la spiritualité est l'adoration de soi-même. Elle n'est soumise à aucune règle, ne suit aucun dogme et n'adhère à aucun ensemble de principes. Les spiritualités laissent croire que dieu réside en chacun de nous et nulle part ailleurs. Certains avis en France stipulent que c’est une expérience spirituelle individuelle de l'effet englobant. Une personne de nature spirituelle trouve son propre chemin, voyage seule et y arrive dans un état d'euphorie. Suivre une religion, c'est faire un devoir, tandis qu'être spirituel, c'est être qui l'on est.
Comment définir sa spiritualité ?
La définition spiritualité c’est l'art et la science de la réalisation de soi et la recherche de vérité sur notre être. C'est une pratique spirituelle qui consiste à connaître et à être conscient de chaque partie de notre corps. C'est un moyen pour l’esprit de reconnaître de quoi on est fait dans ce monde. Cela peut sembler être une expérience de nature complexe au premier abord. Telle une doctrine spécifique en philosophie entièrement portant sur les études de spiritualités.
Cependant, nous sommes tous des êtres spirituels, il s'agit juste de s'en rendre compte. La spiritualité est une étape vers le but de notre vie. En vérité, c'est notre voyage pour nous retrouver, déjà d’une manière spirituelle. Il existe de nombreuses écoles en France qui croient en l'union de l'être mental et physique pur en méditant. La méditation étant une pratique qui se concentre sur le souffle, qui est la raison même de l'existence. Contrairement aux pratiques d’église religieuse et prières bien connues de l’homme religieux dans les différentes religions.
La spiritualité et la religion : quels bienfaits ?
Selon la psychologie positive, les personnes qui ont un sens de la transcendance ont une plus grande force. Surtout lorsqu'il s'agit de relever des défis et de donner un sens à leur vie. Cela est associé à des qualités telles que le plaisir de la bonté, la gratitude, l'espoir, le pardon, et l'enthousiasme. La spiritualité est innée. Le cerveau a la structure nécessaire pour qu’on puisse croire en ces spiritualités qui nous dépassent. Les lobes pariétaux ou le cortex préfrontal sont les zones que les scientifiques identifient à la spiritualité. Être spirituel signifie se référer à une expérience de réflexion qui encourage la recherche de la vérité. De même pour la connaissance de soi, les actes justes et le développement de son esprit et propre potentiel. Elle est liée à un plus grand bien-être, moins de maladies mentales, moins de toxicomanie et des relations plus stables. D'autres études en France montrent que la méditation et la prière réduisent le risque de problèmes cardiaques. Elles augmentent aussi de 30 % la télomérase, une enzyme associée à la longévité cellulaire. Comme n’importe quelle philosophie de la vie, la religion s'apprend. Avoir la foi signifie avoir un système de croyances qui explique le monde et assure la sécurité. Par exemple par la présence d’un dieu bienveillant qui apaise l’esprit tourmenté. Par conséquent, les croyants sont moins susceptibles d'abuser de drogues, de commettre des crimes, de divorcer ou de se suicider. Un homme religieux, loin d’être un saint, sera capable d'améliorer sa santé physique et de vivre plus longtemps. Cette mode de vie religieuse prédispose également à générer un soutien social. Celui-ci est situé dans les lobes temporaux. Ce sont les zones du cerveau associées à la mémoire, aux émotions et aux jugements rationnels. Les émotions et la raison se rejoignent, ce qui explique les réponses intenses qu'elle produit. Notamment lorsqu’on croit obtenir des révélations de la part de dieu.
Comment s’élever spirituellement ?
Pour atteindre l’élévation spirituelle, il ne suffit pas d'avoir un esprit pur et des pensées axées sur pratiques de spiritualités. Comme cette philosophie religieuse d’aller régulièrement à l’église. Et ce, au point de penser d’être un saint. Il ne suffit pas de méditer pendant des heures ni de penser qu’on est proche de dieu. Ce serait choisir le chemin le plus facile, le plus simple. On ne s’élève pas non plus spirituellement en allant à l'autre extrême. C'est-à-dire en recherchant une relation matérielle où l’on peut canaliser notre amour, ou ce qu’on croit être de l'amour. Dans les deux cas, ce serait d’une nature égoïste. Notamment dans un monde où on n’est d'aucune utilité à personne. Pas même à nous-mêmes. Et si on cherche quelqu'un dont on a besoin, on n’est pas utile non plus. Car l'amour c'est donner et non demander. On ne peut s’élever spirituellement que si l’on canalise le véritable amour.